Les races ovines se répartissent en deux groupes : les laitières et les allaitantes. Les premières produisent un lait majoritairement destiné à la production fromagère, et les secondes élèvent des agneaux destinés à la consommation. La laine, quant à elle, a perdu toute sa valeur économique.
Le mode d’élevage repose sur une période hivernale dans les basses terres, et une phase estivale en montagne. La transhumance constitue, à ce titre, une pratique incontournable de la bonne gestion des pâturages d’altitude.
Si le lait se vend bien, la viande se vend mal : en effet l’élevage allaitant souffre d’un contexte socio-économique très défavorable. La conséquence en est une baisse alarmante des populations ovines correspondantes.
Grâce à un soutien de l’Europe avec la PAC ( politique agricole commune) ainsi qu’à divers projets transfrontaliers et le travail d’organismes spécialisés comme les chambres d’agriculture, les UPRA (union pour la promotion des races animales) et les associations d’éleveurs, l’hémorragie semble quelque peu freinée.
