… ET LE CHIEN DE PROTECTION
La brebis suscite la convoitise de divers prédateurs carnivores : loup, ours, puma en Amérique du sud… et surtout les chiens échappant au contrôle de leurs propriétaires.
Très tôt l’homme a tenté de protéger son troupeau de cette prédation « intelligente », orchestrée par des chasseurs aux multiples tactiques acquises au fil des millénaires. Il a utilisé certaine aptitude inhérente à la panoplie comportementale dudit canidé : la protection des personnes et de leurs biens.
Ainsi naquirent les chiens de protection, races puissantes de type molossoïde : tête large et forte mâchoire. Immergé très tôt dans le troupeau de brebis il s’identifie à cette espèce et développe son instinct de protection envers elle. A partir de ce schéma général communément admis tout un tas de scénarii ont vu le jour, malheureusement pas toujours en sa faveur, et allant même jusqu’à une interdiction d’utilisation en vue de cette tâche.
On demande à ce chien de dissuader et non d’agresser. Facile à dire mais plus difficile en réalité, la frontière entre dissuasion et agression étant parfois mince!
Au fil de leurs migrations depuis la lointaine Asie, les peuples pasteurs ont « semé » des races puisées dans le stock des pays traversés, croisées avec l’animal premier, le dogue du Tibet. Leur identification a permis ainsi de visualiser les parcours migratoires.
Dans les Pyrénées s’est imposé le dénommé « chien montagnes des Pyrénées », plus connu sous le nom de « patou ».